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Mercredi, 13 Juillet 2011 13:00

Bilan parlementaire La crise a fait «des dommages collatéraux»

Pour résumer le bilan parlementaire des Verts, François Bausch, chef de fraction parlementaire Déi Gréng, aime parler d’un travail à deux niveaux au Luxembourg. Lors de sessions parlementaires, mais aussi lors de rencontres avec les citoyens, à travers une vingtaine de réunions dans le Grand-Duché. «Une expérience très intéressante car elle nous a permis d’avoir un feedback sur notre fraction».

Pour revenir au niveau parlementaire, François Bausch se félicite «des interpellations et du grand nombre de séances publiques dans la chambre qui ont pu apporter du contenu», avant de critiquer «la coalition actuelle qui croit que la crise est révolue», ce que dénoncent vivement les Verts, préférant parler de situation «précaire» et de «dommages collatéraux» comme les 17% de chômage chez les jeunes.

«Les mauvaises nouvelles après les élections»

Les socialistes sont critiqués sur l’impôt de crise. «Nous n'aurions jamais introduit cet impôt, assène François Bausch. Il faut plutôt regarder les frais de fonctionnement de l’État. Cet impôt a un caractère antisocial. On aurait préféré une réforme fiscale plus sociale», plaidant que le LSAP préfère attendre après les élections pour «parler des mauvaises nouvelles». Autre point de désaccord, «pour les réformes sociétales: il est inacceptable que la loi sur l’avortement passe après la deuxième consultation». En bref, «les chrétiens-sociaux marquent des points» alors que les socialistes «n’avancent pas et ont abandonné leurs aspirations dans les reformes».

Au total, les Verts ont posé 101 questions parlementaires pendant les sessions, 36 initiatives en séances plénières ou en commission et ont déposé 26 motions.

JV/L’essentiel Online avec Jérôme Wiss

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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