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Mardi, 23 Mars 2010 16:45

Actualité 22/10/09

Revue de presse...
Services et gestion 
TP.- UPA, CGPME et Medef s'insurgent contre les amendements Carrez rabaissant le seuil de la «cotisation complémentaire» de 500.000 à 152.500 euros d'activité. Mais le gouvernement ne compte pas accepter cette modification. Par contre, il pourrait accepter que le produit de cette taxe soit prélevé par les communes et non par l'Etat, avec un éventuel système de péréquation. Vote des députés aujourd'hui.(Echos, Figaro, Tribune)
PLFSS.- Des amendements au projet de loi de financement de la Sécurité sociale raboteraient des niches sociales : la surtaxe sur la levée des stock-options pourrait être d'application immédiate (gouvernement pas favorable), les entreprises pourraient ne plus pouvoir gérer en interne les retraites-chapeau, les taxes sur le tabac seraient relevées de +0,6% (soit +6% sur le prix final), l'idée d'une taxe sur les boissons sucrées revient (peu de chances d'être adoptée), les médecins à honoraires libres pourraient être contraints à exercer un tiers de leur activité aux honoraires Sécu. Des mesures concernent hôteliers-restaurateurs et sportifs professionnels (lire hier).(Tribune, Echos)
Pour une consolidation des IRP.- Le Centre d'analyse stratégique (rattaché à Matignon) a transmis aux partenaires sociaux hier un document suggérant la fusion de toutes les instances représentatives du personnel (IRP) dans les entreprises de plus de 50 salariés.(Echos)
Optimiser les CAE.- Le conseil d'orientation pour l'emploi a publié hier un rapport proposant des mesures contre le chômage des jeunes, et notamment l'idée de «professionnaliser» les contrats d'accompagnement vers l'emploi, très usités par les collectivités mais qui, en l'état, ne constituent guère une passerelle vers le privé.(Echos)
Routiers et taxe carbone.- Trois fédérations du transport routier demandent au gouvernement le remboursement à la filière de 75% de la taxe carbone, et l'affectation des 25% restants à un fonds dédié à des initiatives de développement durable dans ce secteur.(Echos)
ISO 26.000.- L'Afnor lance une consultation publique sur la norme ISO 26.000 (responsabilité environnementale des entreprises).(Echos)
Taxer les banques.- Les sénateurs J. Arthuis et P. Marini suggèrent d'imposer aux banques une prime d'assurance systémique, compensée par la suppression de la taxe sur les salaires.(Tribune, Echos, Figaro)
Protection des épargnants.- Dans un arrêt du 8/04/2009 concernant un dossier opposant l'AMF à deux banques françaises, la cour d'appel de Paris a imposé à ces dernières de restituer à trois OPCVM de gestion alternative des titres dont elles étaient dépositaires, mais dont elles avaient délégué la conservation à une filiale de Lehman Brothers (actifs gelés en l'attente de la résolution de la faillite de Lehman).(Echos)
Gouvernance des IFRS.- Didier Marteau, directeur associé chez Aon et professeur à ESCP Europe a remis à Bercy un rapport suggérant des pistes de réforme de la gouvernance des IFRS. Il s'agirait de la réorienter au service de l'intérêt économique général (et non plus au seul service des investisseurs), sous le contrôle des Etats (et non plus du seul IASB).(Echos)
Tendances 
Moral des consommateurs.- Un Français sur 2 dit ne pas prévoir de reprise économique avant 2012, selon un sondage AlixPartners sur 5.000 personnes dans 5 pays européens. Seuls les Allemands sont plus pessimistes (58%). Trois quarts des Français affirment avoir modifié leurs habitudes de consommation.(Echos)
Paradoxe de la modernité.- Le basculement fin 2011 à une télévision 100% numérique risque d'engendrer des «zones blanches» (non couvertes) qui n'existent pas aujourd'hui : 500.000 foyers pourraient ne plus recevoir la télévision à cette occasion.(Echos)
Affaires 
EDF.- EDF et ses concurrents «alternatifs» ont réussi à s'entendre sur des prix de gros de l'électricité du premier aux seconds. Quand H. Proglio deviendra PDG d'EDF, il deviendra président non exécutif de Veolia.(Echos, Tribune)
Cadbury/Kraft.- Grâce à un bon 3e trimestre, Cadbury revoit ses prévisions à la hausse, obligeant Kraft à réviser son offre à la hausse s'il veut l'emporter.(Les Echos)
L'info
Reprise industrielle en marche
La production industrielle sort peu à peu de la crise en Europe (Echos, 15/10). Selon Eurostat, la production industrielle a augmenté de 0,9% dans la zone euro et de 0,6% chez les Vingt-Sept en août par rapport à juillet. La France tire son épingle du jeu, en affichant un 4e mois d'effilés de hausse et une progression de 1,9%, loin devant le Royaume-Uni qui plonge (-2,6%) mais derrière l'Italie (+7%). Les secteurs de l'industrie française n'ont pas tous été touchés avec la même ampleur. Le secteur automobile a été tout d'abord durement frappé, puis relancé par les primes à la casse. L'industrie du médicament a bien résisté et l'aéronautique a profité de «queues de commandes», lui permettant de lisser le choc. Le rebond est intimement lié à la fin des déstockages et au stimulus budgétaire.

Le débat
Industrie: pour de grands projets transversaux
Sonnée par la crise, l'industrie européenne reprend son souffle timidement (lire ci-dessus).?L'Europe a pourtant les clés du succès, estime Louis Gallois, président exécutif d'EADS, qui cite en exemple tout bonnement son entreprise, issue d'une coopération européenne unique lancée en 1999, et devenue aujourd'hui un leader mondial de l'aéronautique, de l'espace et de la défense (Echos, 14/10). Cette réussite tient à la «conjonction d'ambitions nationales naguère concurrentes pour servir un véritable dessein européen».?«Qui aurait imaginé que nous créerions 15.000 emplois nets de haute technologie en Europe ? Qui aurait imaginé que nos produits seraient la référence mondiale ?». Convaincu que l'Europe doit jouer la carte de l'industrie, Louis Gallois plaide pour que les politiques menées la confortent. L'Europe doit porter de grands projets, comme Airbus ou Ariane, pour s'incarner véritablement. Il appelle au lancement de ces projets «mélange de passion et d'audace».?L'emprunt national de la France pourrait servir de levier en proposant aux partenaires européens de cofinancer certaines initiatives communes. Ces projets seraient d'importants vecteurs de progrès.?Le goût de l'aventure technologique serait alors rendu aux?Européens.

Europe
Chère présidence française
Saluée comme un succès, la présidence française de l'UE aura coûté 151 millions d'euros aux Français, contre une moyenne de 70 millions d'euros. Le rapport de la Cour des Comptes sur le sujet ne critique pas ce montant (le budget prévu initialement était de 179 millions, et l'Allemagne a dépensé 180 millions en 2007) mais certains décalages entre le prévisionnel et l'exécution réelle.
Monti au chevet du marché unique
José Barroso a chargé l'ex-commissaire européen Mario Monti d'une mission de diagnostic pour relancer le marché unique, menacé notamment de «nationalisme économique».
La Macédoine s'approche de l'UE
Bruxelles a recommandé d'ouvrir des négociations d'élargissement avec la Macédoine, 4 ans après sa candidature.
Last modified on Samedi, 27 Mars 2010 11:32
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