Se faire traiter de « pute » (entre autres) quand on est ancien top model, actrice et qui plus est diplômée de la Columbia Business School, ce n’est jamais très agréable ni valorisant dans un CV.
C’est la raison pour laquelle Carla Franklin a saisi un avocat afin que celui-ci mette en demeure Google de livrer l’identité ou l’adresse IP des personnes ayant proféré injures et diffamation à l’encontre de sa cliente. Un juge de New York ayant validé la requête, Google disposerait maintenant de quinze jours pour s’exécuter et fournir l’identité des coupables afin que Carla Franklin entame une procédure judiciaire contre eux aux motifs d’atteinte à sa réputation
Comme le rappelle David Fish, l’avocat de Carla Franklin « les gens deviennent de plus en plus audacieux car ils pensent qu’ils peuvent dire n’importe-quoi sous couvert d’anonymat, mais il peut y avoir des conséquences. Si vous postez quelque-chose de diffamatoire sur quelqu’un, il faut l’assumer ».
Selon le New York Post, Google devrait s’exécuter et remettre les IP des responsables. Un cas qui n’est pas sans rappeler celui – un peu plus rocambolesque – de Liskula Cohen en 2009, qui avait déjà obtenu l’identité d’une diffamatrice de la part de Google.
Des histoires qui mettent un peu plus en perspective l’iniquité des propositions de loi sur la levée de l’anonymat sur internet puisque de fait la législation règlemente déjà les conditions selon lesquelles – même en France – on peut obtenir l’identité d’un internaute malveillant.
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Article original écrit par Eric et publié sur Presse-Citron, le 19/10/2010. |
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Authors: Eric