Actualité 05/08/09

Mardi, 23 Mars 2010 16:45

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Une industrie résignée, la leçon des "New Fabris" ?
Dans une tribune au titre volontairement provocateur, l'éditorialiste Yves de Kerdrel, revient sur l'impact de la crise dans l'industrie, alors que de récents conflits sociaux ont montré certains traits "violents et incontrôlés", trahissant "un monde du travail en plein désarroi, pour ne pas parler de désespérance" (Le Figaro, 04/08).
Il revient ainsi sur le dossier "New Fabris" qui pour lui montre à quel point les travailleurs de l'industrie ont parfois intégré qu'il n'y a plus rien à sauver dans leur filière. "Qui connaît l'industrie sait à quel point l'outil de travail est sacré pour n'importe quel ouvrier. Menacer de le faire exploser, ce n'est pas seulement un moyen d'attirer l'attention (...), mais le signe qu'aucun avenir n'est envisageable pour cette population ouvrière" analyse ainsi le journaliste.
Les ouvriers de New Fabris ne se sont pas inscrits dans une démarche de sauvetage de l'activité, leur combat était celui de l'indemnisation. "Tous ces employés ne veulent pas entendre parler de contrat de transition professionnelle, d'aide personnalisée au reclassement au sein de Pôle emploi ou de je ne sais quel gadget social. Ils veulent un chèque, un point c'est tout. Une sorte de solde de tout compte, comme s'il s'agissait de tirer un trait à la fois sur ce passé de salarié et sur toute forme de réembauche" estime Yves de Kerdrel. (A quoi servent encore les syndicats ?, Yves de Kerdrel, Le Figaro daté 04/08 page 19.)

Charente

Musées angoumoisins
Ouvert depuis le 20 juin sur 1.300m2 aux Chais Magelis à Angoulême, le musée de la BD franchissait un mois et demi plus tard le seuil des 10.000 visiteurs, essentiellement des touristes. Le conseil général rachète pour 40.000 euros les collections du Musée de la Résistance d?Angoulême, évitant ainsi une mise aux enchères qui aurait entraîné dispersion de la collection. En redressement depuis février, la structure de 2 salariés sera certainement prochainement liquidée. Le poste de directeur devrait être maintenu dans un nouveau projet, pas celui de médiatrice culturelle. (SO16 page 15 - CL pages 7 et 8)

Charente-Maritime

Le beurre AOC, belle diversification pour le sel charentais-maritime
Sur 6 producteurs de beurre AOC Charentes-Poitou, 3 se sont associées aux producteurs de sel de Charente-Maritime pour développer des produits spécifiques. Une valorisation intéressante du sel local, représentant 10% de la production actuelle. Le sel accède ainsi à des débouchés nationaux, en se tenant ainsi "dans la roue" de l'AOC prestigieuse, qui affiche un potentiel de production de 25 tonnes annuelles. (SO17 page 6)

Port rochelais : CGT solidaire des pro-terminal
La CGT du Grand port maritime de La Rochelle se déclare solidaire de son homologue du Grand port maritime de Bordeaux, qui débraye contre la décision du gouvernement de mettre un coup d'arrêt au projet 4Gas de terminal méthanier dans l'estuaire de la Gironde. (SO17 page 18)

Deux-Sèvres

Pour ne pas gripper le système
A Niort, Chambre des Métiers, agences d'intérim et surtout Mutuelles ont mis au point des stratégies "grippes H1N1" dont le pic est attendu à l'automne. Du côté des mutuelles, la piste du télétravail a été envisagée notamment pour la MAAF et la MACIF ainsi que la diffusion d'information sur la grippe et les mesures prophylactiques pour éviter la contagion. Les mutuelles se sont même munies de masques et de solutions hydroalcooliques à fournir aux salariés. Dans tous les cas, il s'agit d'éviter la paralysie de l'activité économique alors que celle-ci montre déjà des signes de faiblesse. (CO page 2)

ADC livre aux Anglais sa grosse commande de ponts
A Parthenay, ADC (Ateliers de la Chaînette, groupe Fayat) livre en ce moment des ponts roulants pour le montage des ailes de l'Airbus A 380 à Chester en Grande-Bretagne. L'entreprise de Gâtine livrera huit ponts roulants de 32 mètres de long d'ici le mois d'octobre. (NR79 page 17)

Vienne
	La crise frappe Somos Somos (machines-outils pour l?optique de précision, 17 salariés à St-Georges-lès-Baillargeaux) procède à des licenciements et présentera à la rentrée un plan de relance au tribunal de commerce de Poitiers. José Silvestre, le dirigeant, dit avoir espoir de sauver la société, malgré un recul de l?activité de -52% annuels au 1er semestre. (NR86 daté 04/08 page 6)

Last modified on Samedi, 27 Mars 2010 11:32

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Published in News finance Poitou-Charentes

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