sur le plan international, Alassane Ouattara est retranché avec son gouvernement dans cet hôtel de luxe soumis à un blocus des forces pro-Gbagbo. Le «Golf» est protégé par des éléments de l'ex-rébellion alliée à Ouattara et par les 800 Casques bleus de la mission onusienne, l'Onuci. Au lendemain d'une attaque contre un convoi de l'Onuci, au cours de laquelle un Casque bleu a été blessé, l'ONU a accusé la télévision d'État
RTI, contrôlée par le régime Gbagbo. Selon Alain Le Roy, chef des opérations de maintien de la paix aux Nations unies, la chaîne relaie des «appels à la haine» contre cette force de quelque 9 000 hommes, dont le président sortant a exigé le départ.
Dumas et Verges au secours de Gbagbo
Alors que Paris a officiellement pris position pour Alassane Ouattara, l’ancien avocat et l’ancien président du Conseil Constitutionnel sont partis pour quelques jours en Côte d’Ivoire pour défendre Laurent Gbagbo.
Alors que la crise post-électorale a été marquée par des violences meurtrières, l'ambassadeur nommé par Ouattara aux Nations unies, Youssouf Bamba, a sonné l'alarme. «Nous sommes à deux doigts d'un génocide. Il faut faire quelque chose», a-t-il exhorté, demandant à l'Onuci de protéger les civils. Au moins 173 personnes ont été tuées selon l'ONU autour de la mi-décembre. Le gouvernement Gbagbo a évoqué un bilan de 53 morts depuis fin novembre, dont 14 membres des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales au sortant).
L'essentiel Online/AFP
Authors: L'essentiel