Les Phocéens, 2e avec 66 pts, soit trois points de retard, doivent désormais espérer un heureux concours de circonstances pour déboulonner des Lillois qui surferont mercredi face à Sochaux sur la vague positive de leur victoire en Coupe de France samedi.
Et encore. Les Marseillais doivent d'être en vie grâce à l'égalisation tardive de Gignac, entrée en jeu peu auparavant (2-2, 88). Le match de dimanche dans le Morbihan aura été pour les Marseillais à l'image de la plupart de leurs prestations cette saison: solide, mais manquant singulièrement de tranchant au moment de concrétiser. Le symbole en restera cette tête de Cheyrou, quasiment sur la ligne de but, mais qui ne la franchira pas dans les arrêts de jeu (90+2)...
Les Marseillais regretteront amèrement d'avoir oublié de revenir sur le terrain après la pause avec la même hargne que celle affichée en première période. La tête victorieuse de Lamine Koné sur un corner d'Amalfitano (1-1, 47) est venue rappeler à quel point, cette saison, l'OM aura manqué de constance.
Gameiro encore
Le 21e but de Gameiro - qui rejoint Moussa Sow en tête du classement des buteurs - sur un nouveau caviar d'Amalfitano, est venu comme une évidence tant la maîtrise du match a basculé du côté breton dans le 2e acte (2-1, 79). Les joueurs de Didier Deschamps avaient pourtant tout pour mettre la pression sur les Dogues, qui peuvent réaliser un doublé inattendu en début de saison. En l'absence de Lucho, blessé, Deschamps avait de nouveau fait confiance à sa jeune garde en attaque.
Et la vitesse du trident offensif composé des frères Ayew et de Loïc Rémy commençait à peine à inquiéter l'arrière-garde lorientaise que le dernier nommé s'amusait d'Ecuele-Manga avant de tromper aisément Cappone (1-0, 14). Pas un mince exploit chez la meilleure défense de France à domicile avant la rencontre, qui restait par ailleurs sur 14 matches sans défaite au Moustoir.
Gignac offre l'égalisation
Le remplaçant du capitaine et habituel gardien des Merlus Fabien Audard, absent jusqu'à la fin de saison, se montrait même à son avantage sur une nouvelle frappe de Rémy (24). Et sur la même action, Valbuena, seul en embuscade, ratait l'immanquable: le tournant du match... Car après cette entrée en matière réussie, les Marseillais ont commencé à gérer leur avantage, sans doute trop tôt, au point de n'obtenir par la suite aucune occasion nette avant le rush de Rémy, stoppé par Cappone (75), le but de Gignac et la tête de Cheyrou.
Lorient, pourtant, n'était pas dans son meilleur soir. Mais les Merlus ont cette saison la savoureuse tendance à savoir faire mal aux gros du championnat. Lyon et Rennes, battus (0-2), Lille, le Paris SG (1-1) et désormais Marseille (2-2) peuvent en témoigner.
(L'essentiel Online/AFP)
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