"Je ne suis pas d'avis que nous devrions accepter de repousser les décisions jusqu'à septembre", a fait savoir le Premier ministre luxembourgeois, interrogé par le Tagesspiegel paru vendredi. Les responsables européens ont repoussé jeudi à mi-juillet au plus tôt, et peut-être seulement septembre selon un diplomate européen, la finalisation d'un nouveau plan d'aide financière dont a cruellement besoin la Grèce.
Selon le Tagesspiegel, qui cite des sources proches des négociations, le gouvernement allemand souhaite repousser la décision sur cette aide à septembre en raison des interrogations qui subsistent sur la participation du secteur privé. Berlin y est favorable mais les pays européens sont divisés sur le sujet ainsi que sur les modalités du coup de pouce.
"Il y aura une participation des créanciers privés", a assuré au journal Juncker qui a insisté sur le caractère volontaire de cette implication. Le président français Nicolas Sarkozy, qui rencontre la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin vendredi, a appelé jeudi à l'"esprit de responsabilité et (au) sens des compromis" pour "défendre la monnaie unique", alors que la Grèce est menacée de faillite.
(L'essentiel Online/AFP)
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