L’essentiel: D’où vient votre pseudonyme et quel est votre parcours?
Louis Ville: Mon père s’appelle Louis comme moi, et il habitait à la campagne lorsque j’étais à Paris, d’où ce pseudonyme. J’ai commencé à chanter en anglais avec mon groupe, puis en français depuis 1999. Il est difficile de saisir toutes les nuances d’une langue, à moins de vivre dans le pays, c’est pourquoi le travail sur les mots est plus aisé dans la langue maternelle, qui est mieux maîtrisée.
En écoutant vos chansons, on distingue d’emblée un univers personnel, du fait de la voix. On pense à Brel, Arno ou Mano Solo…
C’est difficile de définir ces paternités. Ma voix peut évoquer celle d’Arno, mais nos univers sont différents. Mais quand on vit les choses que l’on raconte, l’interprétation se rapproche forcément de celle de Brel.
Quelles sont vos influences?
Elles sont trop vastes pour être énumérées. J’accumule énormément de matière, car je chante depuis 35 ans. J’ai toujours fonctionné comme une éponge, mais je n’ai jamais puisé intentionnellement dans un héritage.
Votre dernier album s’intitule «…Cinémas…». Le 7e art vous inspire-t-il?
Pas directement, même si j’aime beaucoup le cinéma, et que je me définis comme un cinéphile inculte. Disons que chaque morceau de l’album pourrait illustrer une scène d’un film.
L’accueil est plutôt bon, le ressentez-vous?
Oui, bien sûr. Et à tous les niveaux, commercialement ce n’est pas mal, et nous allons faire plus de scène. Nous avons l’intention de faire vivre l’album jusque fin 2012, début 2013.
Pouvez-vous nous parler également du recueil de textes?
C’est le premier, il est sorti en même temps que l’album. Il comporte des inédits, des textes d’anciennes chansons mais aussi des nouvelles.
Recueilli par Cédric Botzung
Authors: