Ces éléments sont contenus dans le projet de déclaration finale des dirigeants des pays de l'Union monétaire réunis à Bruxelles depuis la mi-journée, a indiqué un diplomate européen. L'allongement prévu de la durée des prêts est «de 15 ans au minimum et peut aller jusqu'à 30 ans», a indiqué un autre diplomate. Il ne s'agit pas d'une surprise. Le principe de ces mesures avait déjà été décidé le 11 juillet par les ministres des Finances de la zone euro, mais les détails restaient à régler.
La Grèce et l'Irlande en particulier réclamaient depuis longtemps un assouplissement des conditions de prêts du Fonds de secours de la zone euro jugées trop strictes pour pouvoir vraiment soulager leurs finances publiques.
Soulagement grec et irlandais
La Grèce s'est vu promettre au printemps 2010 un plan de sauvetage consistant en 110 milliards d'euros de prêts de l'Europe et du Fonds monétaire international versés sur trois ans. Mais il ne suffit déjà plus. D'où la nécessité pour les dirigeants de l'Union monétaire de mettre sur pied un deuxième programme de soutien.
Il inclura, outre l'assouplissement de ses conditions, de nouveaux prêts de la part de la zone euro et du FMI qui pourraient atteindre 71 milliards d'euros, selon des sources diplomatiques, mais aussi une contribution des créanciers privés du pays, banques, compagnies d'assurance et fonds d'investissement.
Trois options sont proposées au secteur privé, selon le projet d'accord du sommet: un rachat de leurs créances, un échange de leurs titres contre des obligations à plus long terme, pouvant aller jusqu'à 30 ans, ou un «roulement» de ces titres qui verraient les banques réinvestir le produit de leurs obligations grecques lorsqu'elles arrivent à échéance.
(L'essentiel Online/AFP)
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