Stephanie, 37 ans, a appris la semaine dernière que le nouveau PDG du Lloyds Banking Group (LBG), où elle travaillait comme assistante en ressources humaines, était rémunéré 13,5 millions de livres (15,3 millions d'euros) par année. Le calcul est vite fait. Pour l’employée, c’est l’occasion d’écrire sur sa page Facebook: «Le nouveau patron de LBG gagne 4000 livres de l’heure (4 550 euros). Moi 7 (8 euros). C’est équitable.»
Ce commentaire sarcastique n’a pas eu l’air de plaire à ses supérieurs. Dès le lendemain, elle a été licenciée. «Je ne peux pas croire qu’on m’ait traitée de façon aussi épouvantable pour ce qui se résume à une discussion entre amis, en dehors du travail», a-t-elle commenté.
Un porte-parole de LGB a répliqué que le licenciement de Stephanie n’avait rien à voir avec ce qu’elle avait écrit sur Facebook, mais que son «contrat arrivait à terme».
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