«Les travailleurs ont commencé à injecter de l'azote gazeux à 1h31 (18h31, heure luxembourgeoise, mercredi). Depuis, le niveau de la pression a augmenté et ils ont confirmé que le gaz avait bien pénétré dans le réacteur», a indiqué un porte-parole de la société. Cette opération «d'inertage» devrait durer six jours pour un total de 6000 m3 d'azote injecté, selon Tepco.
De faibles traces d'iode radioactif relevés sur des épinards en Chine Les autorités chinoises ont détecté de très faibles traces d'iode radioactif 131 sur des épinards cultivés en Chine, suite à l'accident de la centrale de Fukushima au Japon, mais affirment que le niveau de contamination ne pose aucun risque pour la santé humaine.Ces traces ont été relevées sur des légumes cultivés en plein air dans les régions de Pékin et de Tianjin (nord) ainsi que dans la province du Henan (centre), selon un communiqué publié mercredi soir par le ministère chinois de la Santé. De récentes pluies ont provoqué une accumulation de particules radioactives sur les feuilles des épinards, d'après le ministère qui affirme qu'«il a été prouvé que laver les épinards à l'eau peut efficacement enlever les substances radioactives».
La quantité mesurée n'est égale qu'à 1/3.000e de la limite autorisée par la norme chinoise en matière de radiations, selon l'agence Chine nouvelle, qui cite le Comité de coordination national sur les urgences nucléaires.
Elle avait été présentée mercredi comme une «mesure préventive» liée au risque potentiel que la quantité d'hydrogène continue à augmenter dans le réacteur 1 jusqu'à provoquer une explosion par contact avec l'oxygène dans l'air.
Gaz inerte, l'azote est régulièrement utilisé dans les zones de stockage sensibles pour faire chuter le taux d'oxygène dans l'air et remplacer ainsi une partie de l'atmosphère.
Tepco prévoit également d'injecter de l'azote dans les réacteurs 2 et 3 dans les prochains jours, selon le porte-parole.
Des explosions d'hydrogène ont déjà fortement endommagé le bâtiment extérieur de deux des six réacteurs de Fukushima Daiichi (N.1), sans toutefois porter atteinte au cœur de l'installation, après le séisme et le tsunami du 11 mars.
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