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Vendredi, 08 Avril 2011 16:09

Procès vendredi Président du SCO Angers, nouveau Bernard Tapie?

Procès vendredi Président du SCO Angers, nouveau Bernard Tapie?

Il y a peu de chances que le jugement soit rendu dès vendredi, puisque l'horaire du procès (15h00) et l'épaisseur du dossier devraient logiquement entraîner une mise en délibéré. Mais, vendredi soir, Willy Bernard en saura cependant un peu plus sur ses chances ou non d'échapper à une condamnation, lui à qui sept infractions sont reprochées.

Ce chef d'entreprise de bientôt 33 ans, patron de NextGeneration, une société spécialisée dans le photovoltaïque, est soupçonné de deux abus de biens sociaux, d'un abus de crédits de société, de deux faux en écriture, d'avoir souscrit un emprunt obligataire au nom du SCO au profit d'une de ses entreprises, et d'avoir fait facturer certaines prestations considérées comme fictives afin d'en tirer rémunération. Le tout représente un total de 1,2 M EUR dont 700 000 euros ont déjà été remboursés. "C'est une enquête menée uniquement à charge", rétorque Me Olivier Metzner, un des ténors du barreau parisien qui, avec trois autres avocats, conduira la défense de M. Bernard.

"Nous plaiderons la relaxe, pour l'ensemble de ces griefs", avance-t-il, évoquant un "procès politique" fait à l'encontre de son client. Et il assure que Willy Bernard "s'intéresse plus au sportif" qu'à son procès, alors que le club de Maine-et-Loire disputera le 20 avril la demi-finale de la Coupe de France contre le Paris SG.

Quel avenir pour le club?

Au-delà du cas personnel du président, c'est aussi l'avenir du club qui se jouera en partie vendredi. Car si M. Bernard venait à être condamné et interdit de gestion, le SCO (L2) aurait à craindre les foudres d'une Ligue de football professionnel (LFP) qui s'est constituée partie civile dans cette affaire. Outre une possible rétrogradation administrative, le club devrait également se chercher un nouveau repreneur, d'autant que la municipalité d'Angers a publiquement émis le souhait de ne plus travailler avec M. Bernard.

La ville, elle aussi partie civile, réclame un euro symbolique pour "le préjudice moral lié à l'atteinte à l'image et à la notoriété de la collectivité publique". Comme l'ensemble de la partie civile (le club professionnel, la LFP, la FFF, le département et la région), elle attend surtout de voir à quoi peut bien ressembler l'avenir du SCO.

(L'essentiel Online/AFP)

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