Sur conseil d’une sénatrice d’un parti de l’opposition, Ambra et Chiara, deux jeunes Piémontaises de 19 ans invitées la nuit du 22 et 23 août dans la résidence du Cavaliere près de Milan, se sont présentées spontanément lundi au tribunal. Elles ont été interrogées comme témoins dans l’affaire du «Rubygate». Dans les compte-rendus d’interrogatoires publiés par la presse italienne, les femmes confirment le caractère débridé des soirées dans la villa de Berlusconi à Arcore: «les filles se faisaient embrasser les seins par le Président, elles lui touchaient les parties intimes», explique Ambra. Celle-ci ajoute que le premier ministre a fait circuler une statuette et demandé à ce que les femmes présentes simulent un rapport oral, ce que les deux jeunes femmes ont refusé de faire. Les avocats du Cavaliere ont immédiatement rejeté leurs déclarations.

L'essentiel Online/afp/man