Fin 1996 sortait aux États-Unis le film «Scream», réalisé par Wes Craven («La colline a des yeux» en 1972 ou «Les griffes de la nuit» en 1984). Ce premier épisode remettait alors au goût du jour un genre de film d'horreur bien particulier, celui du slasher (basé sur les meurtres d'un tueur en série). Les clés de la réussite du film résidaient dans l'auto-dérision et la mise en abîme du genre, influençant pas mal de cinéastes pour les années à suivre.

L'histoire de «Scream 4» débute dix ans après les tragiques événements qui ont secoué la ville de Woodsboro. Même si elle a tourné la page, Sidney Prescott y retourne pour le lancement de son premier roman avec quelque peu d'appréhension. Sur place, elle retrouve les rescapés Dewey (David Arquette) et sa femme Gale (Courteney Cox). Bien entendu, le tueur Ghostface, à l'idendité mystérieuse, ne tarde pas à se manifester.
Après deux volets en demi-teinte, ce quatrième épisode renoue avec les recettes du succès du premier épisode, en y incluant habilement les codes actuels, dont ceux liés au virtuel et aux réseaux sociaux.

Cédric Botzung