L'homme s'est rendu au domicile de son ancienne compagne, qui vivait, à Marcq-en-Baroeul, dans la banlieue lilloise, avec un autre homme, pour reprendre ses deux filles âgées de deux et cinq ans, selon une source proche de l'enquête. Selon les premiers éléments de l'enquête, il a tué le nouveau compagnon de son ancienne femme, semble-t-il à l'arme blanche, avant de la tuer. Il a ensuite pris la fuite en voiture avec ses deux filles. Il aurait téléphoné à des membres de sa famille, en disant qu'il allait déposer les enfants chez eux. Deux autres filles de la femme qui a été tuée ont été hospitalisées en état de choc, a-t-on déclaré de source proche de l'enquête. Après les faits, elles se sont allées demander du secours à des voisins, racontant que leur mère était en train de mourir, selon le voisinage.

Selon La Voix du Nord, le meurtrier présumé a été appréhendé peu avant 23h alors qu’il téléphonait à un de ses amis dans le secteur de Thionville. Les enquêteurs de la PJ de Lille lui ont alors téléphoné pour tenter de le raisonner. L’homme s’est rendu aux gendarmes.

«Des gens très gentils et discrets»

Un voisin prénommé Philippe, âgé de 57 ans et qui n'a pas souhaité donner son patronyme, a décrit le meurtrier présumé et son ex-compagne comme «des gens très gentils et discrets». Ils auraient emménagé il y a deux ans, mais le meurtrier présumé n'avait plus été vu chez son ancienne compagne depuis environ trois semaines. Il l'a décrite la femme comme «une brave dame, une maman avec ses enfants». «C'était adorable de les voir partir à l'école ensemble le matin», a-t-il ajouté.

Une autre source proche de l'enquête a simplement confirmé un double homicide, dont l'auteur présumé a pris la fuite avec ses deux enfants. Un périmètre a été mis en place par la police autour de la maison, ou des fonctionnaires de la police scientifique et technique effectuaient les premières constatations et prenaient des photos de la scène de crime.

Les faits se sont produits dans une zone pavillonnaire dans la proche banlieue résidentielle de Lille, où les maisons sont mitoyennes.

(L'essentiel Online/AFP)