Vendredi 04 Octobre 2024
taille du texte
   
Mercredi, 20 Avril 2011 12:26

Cinéma Peuchère, Pagnol sied à Auteuil!

Cinéma Peuchère, Pagnol sied à Auteuil!

Mettre en scène, à l’époque d’«Avatar», le remake d’un film de Pagnol vieux de 70 ans, ça fleure bon le passéisme, non? On se dit qu’on connaît la musique, l’accent du sud et le chant des cigales, le pastis et la daube. Qu’on ne nous fera pas pleurer avec cette histoire d’une jouvencelle qui se laisse conter fleurette par le fils d’un notable, ni avec le dépit du papa dont l’honneur est bafoué par la faute de sa fille aînée qu’il chérissait tant. On jure ses grands dieux qu’on ne craquera pas au moment des réconciliations, parce que tout sera bien qui finira bien. Et puis, et puis...

Une magie intacte

Pour son premier film en tant que réalisateur, Daniel Auteuil réussit ce tour de force-là: redonner vie à la magie de Pagnol. Il faut dire qu’il l’aime depuis longtemps, le Pagnol, au moins depuis le temps où Claude Berri lui faisait jouer Ugolin dans «Jean de Florette» et «Manon des sources». Il l’aime tant que ça déborde de l’écran, emportant les scories de jeu théâtral qui colle aux sandales des acteurs.

L'émotion est au rendez-vous

C’est qu’Auteuil, adaptateur, réalisateur et interprète, ne prend ni ses personnages, ni le cinéma de haut. Tiens, ça nous fait penser à la simplicité de «La petite maison dans la prairie», ceci dit sans mépris, au contraire. Ne cherchez midi à quatorze heure: l’émotion de ce week-end de Pâques, elle se trouve là.

L'essentiel Online/ Fred Ferrari

Authors:

pour en savoir plus...

Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
French (Fr)English (United Kingdom)

Parmi nos clients

mobileporn