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Mercredi, 20 Avril 2011 22:05

Remady «Plus personne ne veut payer pour un album»

Remady «Plus personne ne veut payer pour un album»

L'essentiel: Vos débuts dans la musique se sont faits avec la drum’n’bass, le UK Garage et le 2-step en Angleterre. Y avez-vous vécu?

Remady: Mes racines musicales proviennent de la drum’n’bass, mais je n’ai jamais vécu à Londres. C’est juste de là d’où venait la musique qui me parlait le plus, et c’est toujours le cas. Le UK Garage est arrivé dans ma vie lorsque la drum’n’bass était un peu à bout de souffle. Il a fallu alors repartir à zéro.

À quel moment avez-vous commencé à vous diriger vers la house music?

Lorsque le UK Garage s’est essoufflé, j’ai commencé à être attiré par la house music.

Vous avez collaboré avec Craig David ou Lumidee. Comment avez-vous créé ces connexions?

À l’époque du UK Garage, Craig David était pour moi une véritable icône. Lorsque j’ai commencé le titre «Do it on my Own», je me suis demandé quel artiste pourrait le mieux lui correspondre. Et lorsque j’ai contacté son entourage, il était motivé pour ce projet. Le rêve de travailler avec Craig David devint pour moi réalité.
De son côté, Lumidee a entendu le morceau «No Superstar» et a souhaité collaborer avec nous.

À l’heure actuelle, les DJ’s sont des superstars, mais vous ne semblez pas être de ce genre-là?

J’aime la musique, c’est ma vie! C’est vrai que je n’attache pas beaucoup d’importance à la célébrité et à l’argent. Je veux simplement prendre du plaisir en faisant de la musique, et si les gens suivent c’est encore mieux. Je reçois beaucoup d’énergie positive quand le public réagit à ma musique. C’est une liberté que je prends.

Pensez-vous qu’il soit important aujourd’hui de faire un album, alors que vous pourriez vous contenter de sortir des singles et de jouer dans les clubs?

Les singles sont importants pour se faire connaître, et le fait d’être joué sur les radios y contribue aussi. De nos jours, il est difficile de vendre un album, car plus personne ne veut payer. Le téléchargement illégal a ruiné l’industrie, et beaucoup d’artistes en pâtissent. Mais il existe toujours une demande pour les albums de la part des labels, ne serait-ce que pour choisir les prochains singles.

Est-ce que la soirée de samedi au Bypass sera votre première au Luxembourg?

En réalité, ce sera la seconde. Et je suis très excité à l’idée de cette soirée, alors soyez prêts!

Recueillis par Cédric Botzung

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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