Vera Sveshina, une ex strip-teaseuse, a passé plusieurs minutes dans le quartier général de Google, à Mountain View. Elle aurait profité de la présence d’un employé malvoyant pour pénétrer tranquillement à l’intérieur du bâtiment. En partant, la Russe de 37 ans a déposé une lettre adressée à Sergeï Brin et Larry Page, cofondateurs de la société.
Vera Sveshina.

Vera Sveshina.

La police a affirmé que la missive ne contenait que des «divagations». Du coup, aucune action légale n’a été lancée à l’encontre de Vera Sveshina. Google avait contacté la police quatre jours après les faits en visionnant les images prises par ses caméras de sécurité.

La strip-teaseuse russe n’est pas une inconnue à la Silicon Valley. L’an dernier, elle avait déposé une plainte contre Google. La réalisatrice autoproclamée y prétendait être habitée par le géant du Net qui «lui faisait faire des choses». En retour, elle s’était vu infliger un séjour dans un établissement psychiatrique, les autorités craignant qu’elle ne s’automutile.

Les fondateurs de Google ne sont pas les seuls cibles de cette ancienne animatrice d’un club de geishas au Japon. Marc Pincus, le patron de Zynga, avait obtenu de la justice que Vera Sveshina ne puisse plus l’approcher. L’ex-stripteaseuse avait visité sa maison et menacé sa femme et ses enfants.

Dans sa déposition, Marc Pincus avait expliqué avoir fait sa connaissance des années auparavant alors qu’elle paraissait «normale».

(L'essentiel Online/laf)