Un «super fan de Diana», une grand-mère adepte des cérémonies royales et un étudiant qui se dit lui-même «cinglé» campaient déjà mardi sur le trottoir de l'abbaye de Westminster, à Londres, à trois jours du mariage du prince William et de Kate Middleton.

John Loughrey, 56 ans, revêtu d'un t-shirt «Diana serait fière», agite un drapeau orné du portrait de William et Kate sous les yeux ébahis des touristes et des équipes de télévision internationales. Ce «super fan» de la princesse Diana, la mère de William, veut être sûr d'être là au moment où les mariés sortiront de l'abbaye. «Diana aurait été fière du mariage de son fils avec Catherine», lance-t-il. «Elle sera là en pensée à l'abbaye de Westminster pour ce jour si spécial et pour toujours», dit-il. John Loughrey avait campé quatre jours devant l'abbaye pour les funérailles de Diana en 1997. «J'étais le premier», clame-t-il, à quelques mètres d'autres campeurs improvisés.

«Si Kate change d'avis, je suis là»

Guen Murray, 76 ans, venue de l'est de l'Angleterre, est une habituée du campement sauvage royal. Elle tricote pour passer le temps. Guen était là pour le mariage de Charles et Diana, en 1981, puis pour le second mariage avec Camilla Parker-Bowles en 2005, ainsi que pour les noces du prince Andrew et de Sarah Ferguson en 1986. Avec sa tente, son sac de couchage et des boissons chaudes, elle attend le jour J pour en «faire partie».

À quelques mètres, Lee Price, étudiant de 22 ans, est venu du nord-est de Londres sur une impulsion, n'emportant que son téléphone, son ordinateur et quelques vêtements. «Et me voilà, un cinglé au milieu de la rue avec ma tente», lance-t-il. «C'est un moment historique», a-t-il confié aux chaînes de télévision qui se pressent pour l'interviewer. «Je suis en réserve. Si Kate veut changer d'avis, je suis là».

(L'essentiel Online/afp)