Une possibilité qui doit être discutée demain par les ministres de l'Intérieur européens. «Nous sombrons dans une crise existentielle (de l'UE) dès qu'un réfugié arrive en Méditerranée», a-t-il remarqué.
Un rétablissement des contrôles aux frontières entre deux pays membres de l'espace Schengen n'est possible que dans certains cas, comme une menace grave à l'ordre public posée par des déplacements de hooligans ou de manifestants violents. Prévoir des possibilités «relève de la politique spectacle», a dénoncé M. Schulz.
Si les solutions des ministres de l'Intérieur «conduisent à créer des possibilités supplémentaires de réintroduire les contrôles aux frontières, alors nous sommes contre», a indiqué de son côté le chef du groupe libéral-démocrate, le Belge Guy Verhofstadt, en dénonçant «le jeu politique joué par l'Italie et la France» sur ce dossier.
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