Coiffeur de profession, Elmar Weisser est un habitué de ce genre de compétition. Il avait déjà décroché plus tôt dans la journée le titre mondial de la catégorie des «barbes complètes, style libre».

En 2005, M. Weisser avait gagné dans sa catégorie aux championnats du monde à Berlin avec une barbe en forme de porte de Brandebourg, puis deux ans plus tard à ceux de Brighton, en Angleterre, avec une barbe figurant le Tower Bridge de Londres. Il n'avait pas participé lors de derniers Mondiaux en Alaska, perdant ainsi son titre.

«Quand ma barbe n'est pas coiffée, elle descend à peu près jusqu'à mon nombril. Elle est en quelque sorte pliée», a-t-il révélé, précisant que sa soeur l'avait aidé dès 07h00 du matin pour la coiffer.

Duel entre Allemagne et États-Unis

L'Allemagne, avec les États-Unis, domine traditionnellement cet excentrique championnat du monde des plus belles barbes et moustaches, organisé tous les deux ans depuis 1995 après une première édition en 1990.

Les candidats étaient répartis en trois groupes (moustaches, barbes partielles et barbes intégrales) et 17 catégories particulières allant des rouflaquettes à Garibaldi en passant par les barbichettes chinoises, impériales ou de mousquetaires. Ils s'affrontaient ensuite dans la soirée pour désigner un seul vainqueur.

Plus de 160 candidats étaient en lice, venus de quinze pays: les États-Unis (principale délégation avec plus de 60 candidats), l'Allemagne, la Suisse, la Belgique, le Canada, l'Italie, la Suède, la Norvège, le Liechtenstein, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Autriche, le Danemark, la Finlande et les Pays-Bas.

(L'essentiel Online/ats)