D'après la radio RMC, les avocats de Dominique Strauss-Kahn tiendraient leur stratégie pour tenter d'innocenter leur client. D'après son emploi du temps, DSK aurait quitté l'hôtel Sofitel, dans lequel il était descendu, une heure avant l'agression supposée de la femme de chambre pour aller déjeuner avec sa fille. Il aurait ainsi demandé sa note et rendu les clefs à la réception.

Bientôt des preuves

Selon RMC, la défense s’apprête à donner des preuves matérielles et des témoignages de ce repas. Il aurait ensuite pris un taxi pour l’aéroport de New-York où la police l'a interpellé. Une fois arrivé à l'aéroport JFK, DSK se serait rendu compte de l’oubli d’un de ses téléphones portables à l’hôtel.

La radio révèle enfin une seconde stratégie que pourrait utiliser la défense. La jeune femme qui accuse DSK serait très peu séduisante, ce qui aurait surpris tout le monde lorsqu'elle s'est rendue au commissariat de Harlem pour la comparution.

«Un délinquant sexuel qui doit se faire soigner»

Par ailleurs, le député de Paris et ancien ministre Bernard Debré a posté sur son blog un billet très critique envers DSK, qu'il assimile à un «délinquant sexuel» qui doit «se faire soigner». L'élu assure à l'Express que le patron du FMI s'était déjà livré à des agressions sexuelles, dans ce même hôtel de New York. Mais elles auraient été passées sous silence par la direction contre l'avis des employés.

«Les employés étaient sur le point de se révolter, raconte Bernard Debré. La direction était au courant mais jusque là n'osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D'autres femmes de chambre avant avaient été agressées. Il faut arrêter de jouer les vierges effarouchées.»

Et l'homme de conclure par une interrogation: «Vous croyez que les flics de New York l'auraient interpellé dans l'avion s'ils n'avaient pas d'informations précises?»

(L'essentiel Online/cga)