Le forcené bâlois de 31 ans, monté sur son toit depuis lundi matin, a finalement passé 48 heures dans sa fâcheuse position. Des unités spéciales de la police sont intervenues pour le déloger, mercredi, vers 10h40. Il a été confié à la police et le service d'ambulance. Selon la police, il n'a pas été blessé durant la manoeuvre.

L'homme refusait de descendre, se montrant violent lors de tentatives de sauvetage. Les policiers ont continué, en vain, de tenter de le persuader de cesser son manège. De plus, ils s'efforçaient de le maintenir éveillé, afin qu'il ne risque pas de tomber de son perchoir, a indiqué mercredi la police bâloise.

Il souffre probablement de troubles obsessionnels. Depuis lundi, des policiers spécialisés, des psychologues, des membres de la famille ainsi que du personnel psychiatrique qui le connaissait, ont essayé de le raisonner.

Un moine bouddhiste à la rescousse

Même un moine bouddhiste est intervenu auprès de l'homme qui s'intéresse aux religions asiatiques, a indiqué la police. Il n'a toutefois accepté aucune prise de contact et a réagi de manière très agressive. Une tentative d'installer un matelas de sauvetage au pied de l'immeuble, situé dans le quartier derrière la gare centrale de la ville suisse, a également échoué. En voyant la manœuvre, le forcené s'est mis à lancer des tuiles, mettant en danger aussi bien lui-même que les pompiers.

La mission de la police est avant tout de protéger l'individu de lui-même, a expliqué un porte-parole. Alors qu'elle le ravitaillait jusqu'alors, la police a cessé de transmettre eau et cigarettes au déséquilibré. Depuis le début de l'intervention, entre 50 et 70 policiers, pompiers et autres forces ont été déployés. Le périmètre a été bloqué.

L'essentiel Online/20minutes.ch