L’essentiel: Vous vivez à New York, mais vous semblez tout autant inspiré par Los Angeles?

Joseph Arthur: Oui, je m’y rends souvent. Il y règne un environnement très créatif, propice aux collaborations. La côte ouest est riche d’histoires, beaucoup de gens décident de s’y établir, c’est un lieu rempli d’énergie.

Quand avez-vous rencontré Ben Harper avec qui vous collaborez sur le projet Fistful of Mercy?

Je connais Ben Harper depuis environ une douzaine d’années, j’ai ouvert pour lui à l’époque.

En quoi cela diffère de vos albums solos?

C’est une démarche de collaboration, nous chantons ensemble, travaillons les harmonies. Il existe dans un groupe une dynamique différente de lorsque vous êtes en solo.

Est-ce que vous peignez toujours pendant vos concerts?

Oui, je peins toujours. Même si j’alterne les périodes au cours desquelles je peins et d’autres non.

«The Graduation Ceremony» sera votre premier album solo depuis «Nuclear Daydream» (2006), pourquoi?

Oui, ce sera le premier depuis cinq ans. C’est quelque chose que je fais sans que ce soit réfléchi, je le fais car je le ressens.

Vous avez quasiment sorti un album chaque année, vous êtes un artiste productif?

Oui, je suis quelqu’un qui aime travailler, faire de la musique, c’est quelque chose que je fais naturellement. Et encore je ne sors pas tous mes travaux. Je ne sais pas d’où me vient cette inspiration, cela relève du spirituel.

Recueilli par Cédric Botzung