Alou Diarra, 29 ans, milieu défensif de l’équipe de France et des Girondins de Bordeaux, se montre très motivé avant la confrontation contre le Belarus à Minsk. A l’aller le Belarus l’avait emporté 1 :0 en terre française.

Comment sentez-vous le groupe avant ce match?
Alou Diarra: Je le sens très motivé, très déterminé pour faire un résultat. C'est un virage très important et on a envie de faire un grand pas. On ne peut pas dire que c'est une revanche, mais on a perdu trois points à domicile à l'aller. Il faut les récupérer et c'est le meilleur endroit pour ça.

L'état de forme disparate de l'équipe ne vous inquiète pas?
On a des niveaux de préparation différents. Certains joueurs ont arrêté depuis 2-3 semaines et d'autres seulement ce week-end. On doit essayer de gérer tout ça. Ce n'est pas évident, mais tout le monde est prêt à faire un gros effort. Ensuite, il reste deux matches. Certes moins importants, mais ce sont des matches internationaux et il ne faut pas les négliger.

Vous attendez-vous au même match un peu fermé qu'à l'aller?
Non. Notre visage sera différent et le contexte aussi. On sera plus déterminé et en cas de victoire, on augmenterait vraiment nos chances de qualification. Là, le contexte est moins pesant. A l'aller, c'était notre premier match au Stade de France après le Mondial. Ce n'était pas évident à gérer, il y avait une grosse attente du public et on était un peu timoré. On a tiré les leçons et enchaîné des bonnes performances depuis. On arrive ici avec un gros capital confiance.

Qu'est-ce qui a changé chez les Bleus depuis six mois?
La différence avec le match aller, c'est que les joueurs se connaissent mieux. On a peaufiné pas mal de choses et enchaîné pas mal de matches. Il y a une force collective qui se dégage du groupe. On est plus sûr de nos forces aujourd'hui. Mexès va nous manquer, on ne va pas se mentir, mais on a des réserves avec Sakho et Kaboul. Demain, l'un d'eux aura la chance de montrer son talent."

Pour le brassard, le sélectionneur n'a pas l'air bien pressé...
Si Laurent Blanc veut prendre son temps, je n'en fais pas une fixation. Ce qui m'importe, ce sont les résultats de l'équipe de France.

Dans le groupe D comptant pour la qualification à l’Euro 2012, le Belarus sera également le prochain adversaire du Luxembourg (coup d’envoi mardi 7 juin à Minsk à 19h)

L’essentiel Online/AFP