Compagnon de fortune et d'infortune tout au long de l'année, l'animal de compagnie peut rapidement devenir une galère au moment de partir en vacances. Pour remédier aux amis pas franchement enchantés à l'idée de promener le toutou ou encore aux contraintes du transport, la pension peut représenter une solution de facilité.

Un long trajet avec son chien Un long trajet en voiture avec son chien requiert une certaine attention et quelques dispositions. Comme pour les enfants, certains ont le mal de la route. «Il existe des médicaments pour eux aussi», explique Steeve Carré, vétérinaire. «Pour le reste, il s'agit surtout de bien les hydrater, de ne pas trop les nourrir avant le trajet et de les sortir toutes les deux heures». La question de la sécurité s'avère aussi importante. Pour cela, un harnais avec ceinture peut être une solution. Sinon, la cage sur mesure dans le coffre s'impose, afin d'éviter la projection de l'animal en cas d'accident. Un souci de responsabilité L'image du chien abandonné sur le bord de la route a de quoi effrayer... Pour Monique Jentges, responsable de l'asile pour animaux à Gasperich, elle est encore une réalité. «Heureusement, la plupart des gens nous ramènent l'animal. Mais ce problème n'existe pas seulement en été. C'est toute l'année». Pour expliquer cela, Monique pointe la responsabilité des propriétaires qui peuvent manquer de moyens financiers mais surtout «de temps». C'est pourquoi il est important de bien préparer les futurs maîtres avant l'adoption de l'animal. Quoi qu'il en soit, les animaux abandonnés restent trop nombreux. «Nous n'avons même plus assez de place. Si quelqu'un m'appelle pour recueillir son chien, je devrais lui donner un délai. La situation est préoccupante», remarque Monique. Le nombre de chiens amenés à l'asile varie. Cela peut aller de deux à douze par semaine. En tout, plus de mille animaux sont hébergés à Gasperich.

Encore que... «Les gens qui viennent pour la première fois sont très soucieux et posent beaucoup de questions», explique Chantal Druez, propriétaire de Lassie, une pension pour animaux à Itzig. Une inquiétude que les maîtres ne devraient pas avoir, selon Chantal. «Les chiens ont l'habitude de vivre en meute. Ils sont très bien traités ici. Toute la journée, ils s'amusent dans les aires de jeux. Il est très rare de voir un animal malheureux. C'est un petit peu plus compliqué pour les chats, qui sont des bêtes plutôt solitaires».

L'hôtel pour chiens, une solution miracle? Pas si sûr... «La demande est très importante au mois d‘août. Pour les gros chiens, toutes nos places sont réservées depuis le début de l'année. À l'heure qu'il est, il ne reste que quelques disponibilités pour des petits chiens». Au prix de 18 euros par jour pour un chien et 12 euros pour un chat, l'hôtel Lassie est prisé dans toute la Grande Région. «Beaucoup de frontaliers venant de France notamment nous amènent leur animal en juillet-août», conclut Chantal Druez.

Une dizaine d'euros par jour d'hôtel

Pour les plus attachés à leur animal de compagnie, difficile de se faire à l'idée de passer une semaine sans l'être cher. Heureusement, de nombreux hôtels acceptent la présence de chiens notamment dans leur complexe. «Cela dépend de l'hôtel mais aussi de la race du chien», explique Joël Kremer, responsable de CFL-Evasion. «De tout façon, les demandes sont très limitées. La plupart des gens se renseignent avant». Pour ceux-là, le prix à la journée dépend des prestations fournies mais varie entre dix et quinze euros.

Du côté de Luxair, les règles concernant les animaux sont plutôt bien définies. Ainsi, les petits chiens pouvant entrer dans une cage de 45/35 sur 17 cm peuvent voyager en cabine pour un montant de 70 euros par trajet sur Luxairline et de 25 euros sur LuxairTours. Sinon, le voyage en soute coûte 100 euros (Luxairlines) ou 40 euros (LuxairTours). En cabine, si le chien dépasse huit kilos, le client doit payer dix euros par kilo supplémentaire.