Le bachotage, le stress, les fiches mnémotechniques, l'angoisse de la page blanche... Le baccalauréat, ceux qui l'ont passé s'en souviennent forcément, est une période de stress intense pour le lycéen comme pour son entourage.
Sophie, 20 ans(DR). Liu Ying, 19 ans (DR). Les candidats 2011 Les chiffres du ministère de l'Éducation nationale, publiés le 16 mai dernier, indiquent que les filles se présentant à l'examen de fin d'études secondaires classiques sont majoritaires. Ainsi, 54,3% des candidats inscrits sont des candidates, soit 1 810 jeunes femmes, contre 1 524 jeunes hommes. Pour de ce qui est de la répartition entre les filières, les études secondaires classiques gardent l'avantage en termes de candidats sur les études techniques. 1 527 élèves se présenteront ainsi aux épreuves du bac secondaire, contre 1 056 pour les épreuves techniques. Les résultats en 2010 En 2010, 86,4% des élèves de secondaire classique ont décroché leur diplôme, contre 79,5% dans le secondaire technique. À noter que dans les deux filiales, le taux de réussite des candidates a été supérieur à celui des candidats, avec un taux d'échec de 11,2% dans le secondaire et 16,1% dans le technique, contre respectivement 16,5% et 26,7%.Sophie est élève au Lycée de garçons de Luxembourg, et comme 3 333 autres élèves du Grand-Duché, elle a passé son bac cette année. Elle revient sur la période qu'elle vient de vivre. «C'est ma deuxième fois donc je savais plus ou moins à quoi m'attendre, mais j'étais quand même très stressée et très fatiguée. J'ai bu beaucoup de café».
Cette lycéenne de 20 ans n'était pas la seule à se faire du mouron. «Ma mère était vraiment tendue pendant mon bac, elle se faisait énormément de souci parce qu'elle avait peur que je ne tienne pas le coup. C'était un peu pesant mais cela s'est bien passé», ajoute-t-elle.
Un stress qui varie selon les candidats. Liu Ying, de l’école privée Sainte-Anne à Ettelbruck, ne semble pas avoir été marquée. À 19 ans, elle affiche une confiance et un recul plutôt surprenants. «Le bac ça n'est rien d'extraordinaire, je me suis beaucoup préparée et donc je n'étais pas stressée. C'est sûr que je suis contente que ce soit fini, mais je sais que j'ai réussi, et hormis le fait que j'ai moins vu ma famille et mes amis je n'en garde pas un grand souvenir».
Après l'effort, le réconfort
Finalement une fois passé, on se dit que le bac ce n'est pas si terrible et certaines anecdotes font très vite sourire. «Pendant toute la durée des épreuves j'avais tellement peur d'arriver en retard que j'étais sur place au moins 1h15 avant, et à chaque fois. Quand j'y repense ça me fait beaucoup rire!».
Et maintenant, ils vont faire quoi ces élèves éreintés en attendant les résultats? La fête pardi. Pour la plupart c'est même déjà fait, n'est-ce-pas Sophie? «Après mon dernier oral, avant-hier, je suis allée boire un verre avec des amis et je suis rentrée chez moi car j'avais besoin de me caler et de comater devant la télé, mais le soir c'était de nouveau la fête, et jusqu'au bout de la nuit!»
Alors que les élèves luxembourgeois vont pouvoir se reposer , les lycéens français débutent tout juste leurs épreuves.
FR/IF/L'essentiel Online
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