La visite, jeudi du nouveau président de la Deutsche Bundesbank, Jens Weidmann à Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Grand-Duché mais aussi chef de l’Euro-groupe à Luxembourg, était prévue depuis longtemps et n’est pas liée au règlement de la crise grecque ni même à la réunion des ministres des Finances de l’UE, dimanche, rassurent les milieux autorisés. Une réunion qui, selon l’interprétation de plusieurs médias, a été avancée à dimanche soir pour répondre à l’urgence de la situation, une faillite grecque étant imminente. Il ne s’agirait que d’une adaptation du calendrier, justifie plusieurs sources européennes, la dernière réunion ayant été clôturée plus tôt que prévue.

Date limite le 11 juillet

Malgré l’agitation perceptible à tous les niveaux – la chancelière allemande reçoit le président français Nicolas Sarkozy, vendredi, et en amont elle rencontre le futur président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi - et une échéance reconnue par tous les interlocuteurs contactés par L’essentiel Online – une solution à la crise grecque doit être en place pour le 11 juillet sinon l’État hellène sera en faillite ouverte – le temps n’est pas à la panique, il y a juste urgence absolue.

Au bout de cette agitation: une solution concoctée par les ministres de l’UE des Finances qui sera soumise à l’approbation des chefs d’État les 23 et 24 juin prochains, si tout va bien.

cm / L’essentiel Online