David Ferrer, grâce à sa victoire sur Mardy Fish, dimanche à Austin, a expédié l'Espagne, qui se passait des services du N.2 mondial, Rafael Nadal, en demi-finale de la Coupe Davis, aux dépens des États-Unis.

David Ferrer (Espagne) a battu l'américain Mardy Fish. (AFP)

L'Espagne accueillera la France, tombeuse de l'Allemagne, en demi-finale, du 16 au 18 septembre. La rencontre aura vraisemblablement lieu sur terre battue. Il a fallu quatre sets au N.6 mondial, David Ferrer, pour s'imposer face à au N.8 Mardy Fish, 7-5, 7-6 (7/3), 5-7, 7-6 (7/5), et ainsi faire oublier l'absence de Rafael Nadal, qui avait décidé de se reposer après la finale de Wimbledon.

La victoire du double américain composé des jumeaux Bob et Mike Bryan sur la paire ibérique Fernando Verdasco/Marcel Granollers avait redonné espoir aux États-Unis, après les deux premiers simples perdus vendredi. David Ferrer et Feliciano Lopez avaient battus respectivement Andy Roddick et Mardy Fish sur la surface rapide de la capitale texane. Les Espagnols tenteront de gagner un troisième titre en quatre ans en Coupe Davis, après leurs succès de 2008 et 2009.

«Plus difficile et moins excitant»

Guy Forget, le capitaine de l'équipe de France, n'a pas caché sa déception lundi après la qualification de l'Espagne pour les demi-finales de la Coupe Davis aux dépens des États-Unis, mais a assuré croire aux chances de son groupe. «On aurait aimé accueillir les États-Unis à Paris», a-t-il reconnu. «Là ce sera plus difficile et moins excitant.»

«Même sans Nadal, il sont très forts», a estimé Forget. «À nous de bien nous préparer, d'établir un plan très précis. Même si Nadal gagne ses deux simples, il reste trois points à prendre.» «Ce sera difficile, parce qu'on sera à l'extérieur, face à un public bruyant, sûrement hostile», a-t-il ajouté. «C'est un paramètre supplémentaire à gérer. Mais je crois qu'on a une chance. À nous de la jouer à bloc.»

(L'essentiel Online/AFP)