Le ministre a également insisté dimanche soir sur le fait que le but était que le colonel Mouammar Kadhafi «quitte le pouvoir». Alors que le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, demande le départ du dirigeant libyen, M. Longuet a précisé qu'il s'agissait d'un départ «du pouvoir». «Kadhafi n'est pas une cible en tant que telle. S'il est dans un char, dans un centre de commandement», il l'est, mais «s'il est chez lui», non, a poursuivi Gérard Longuet.
Ils ont serré la main de KadhafiLe look de Mouammar Kadhafi Les révoltes dans le monde arabeOpération «Aube d'une odyssée» en Libye«L'ordre n'est pas de tuer Kadhafi», a-t-il insisté. Pour le ministre de la Défense, il n'y a pas de «statu quo» actuellement, car «la population, celle qui s'exprime contre Kadhafi, est protégée», «n'est plus menacée de mort». Comme on lui demandait si l'engagement militaire cesserait avec la fin de Kadhafi, il a répondu: «Nous avons arrêté la main (de Kadhafi contre son peuple). Nous leur demandons de parler entre eux, de se mettre autour d'une table».
«On s'arrête de bombarder dès que les Libyens parlent entre eux et que les militaires de tous bords rentrent dans leur caserne, et ils peuvent parler entre eux puisqu'on apporte la démonstration qu'il n'y a pas de solution de force», a poursuivi le ministre. Et si Kadhafi n'est pas parti? «Il sera dans une autre pièce de son palais avec un autre titre», a répondu M. Longuet.
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