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Lundi, 11 Juillet 2011 17:00

Action Largo Winch passe en force

Action Largo Winch passe en force

«C'est un film qui marche sur les platebandes du grand cinéma américain sans éclaboussure, sans pléthore d'effets spéciaux», avait dit de «Largo Winch 2» Laurent Terzieff, décédé quelques semaines après la fin du tournage. Mais retenue dans les effets spéciaux n'implique pas mollesse dans les acrobaties. Car de l'action, il y en a, et le copieux making of (plus d'une heure) proposé en bonus du DVD s'attarde longuement sur le travail des artificiers, la mise en scène des séquences de combat ou la coordination des poursuites en voiture.

Bref, les aventures de Largo Winch (Tomer Sisley), accusé de crime contre l'humanité alors que son séjour en Birmanie était plutôt une parenthèse idyllique dans sa vie de magnat, laissent peu de place à la finesse. On peut s'en satisfaire en se disant qu'après tout, Largo, ça rime surtout avec costaud.

Trois questions à Jérôme Salle

L'expérience du premier «Largo Winch» vous a-t-elle permis d'aller plus loin dans le second?

Grâce au succès, on a eu plus de moyens pour repousser les limites. On voulait éviter la routine.

Largo est-il un superhéros dont l'argent serait le pouvoir?

J'ai beaucoup pensé à Iron Man, le marchand d'armes cynique qui vire à l'humanitaire. En voulant aussi faire dans l'humanitaire, Largo découvre les côtés «pas beaux» de la richesse. C'est un héros issu du capitalisme triomphant qui se demande si on peut gérer un empire financier sans faire de mal.

Auriez-vous envie de réaliser un troisième épisode?

Non. Je ne peux pas faire que ça. A priori, c'est une forme d'enfermement.

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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