Vous allez enfin aborder la haute montagne et la lutte pour la victoire finale...
Andy Schleck: Le Tour commence vraiment dans les Pyrénées. Dimanche et les jours avant, j'étais fatigué. Ça a peut être été la première semaine la plus dure que j'ai connue dans le Tour.
Leopard Trek sur le Tour Le Tour de France 2011 en live Pour suivre toutes les étapes de la Grande Boucle en direct, c'est ICI Contador a plus peur d'Evans A la question «Privilégiez-vous un adversaire, entre Evans et les Schleck?», Alberto Contador a répondu: «Difficile à dire. Les frères Schleck sont peut-être un peu plus dangereux parce qu'ils ont plus de possibilités (de manoeuvre). Mais Cadel (Evans) semble vraiment très bien. Il est en très bonne position.»On avait quelques doutes sur votre forme après le Tour de Suisse. Comment vous sentez-vous?
«Je suis 6e ou 5e du général. (NDLR: 5e). On a fait beaucoup d'étapes nerveuses et je suis toujours devant, c'est un signe que je suis en forme.
Et vous comptez 1'30" d'avance sur Contador...
Ce n'est pas un désavantage! On a une bonne équipe et on a aussi eu de la chance.
Contador se plaint de douleurs à un genou. Est-ce un avantage?
Je n'en ai pas entendu parler. Il n'a pas eu de chance. Hier (dimanche),
il a est tombé bêtement, il s'est emmêlé son guidon dans la selle de Karpets. Mais ça ne change rien pour moi. Il y a d'autres coureurs que lui.
On a vu plusieurs leaders chuter, cela resserre-t-il votre duel avec Contador?
Ce n'est pas un duel entre Alberto et moi. Il y a aussi mon frère (Frank) qui est super bien. Cinq, six coureurs se battront pour la victoire.
On a aussi vu un Cadel Evans très offensif...
C'est normal. Si j'avais eu les jambes de gagner une étape, je l'aurais gagnée. On a peut-être le Cadel le plus fort de ces dernières années.
Aura-t-on une idée du vainqueur du Tour jeudi après Luz-Ardiden?
Pas du tout. Les Pyrénées sont dures. Luz-Ardiden, c'est la plus dure des deux étapes pyrénéennes, même s'il y aura aussi une grande sélection au Plateau de Beille (samedi). Il y a les Alpes qui arrivent ensuite. Même si tu as dix minutes d'avance, avec le Galibier et l'Alpe d'Huez, tout peut changer. On peut vraiment avoir des surprises dans les Alpes.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: