Mardi matin, après la sévère chute de la veille, les bourses européennes perdaient toutes au moins 2% dès leur ouverture. Vers 10h00, l'Italie, la plus attaquée sur le front obligataire avec des taux qui sont montés en flèche, était en tête des pertes cédant plus de 4%. Lisbonne et Madrid abandonnaient respectivement 4% et 3,5%, Francfort cédait 2,75%, Londres près de 2% et Paris plus de 2%.
La dette de la GrèceLundi soir Wall Street avait cédé 1,20% et ce matin les places asiatiques n'étaient pas mieux loties avec la Bourse de Tokyo qui a terminé en recul de 1,43%, et celles de HOng KOng qui perdait 1,76% en cours de séance, craignant une contagion de la crise de la dette grecque à d'autres pays européens notamment l'Italie et l'Espagne.
L'euro atteint son plus bas depuis quatre mois
Sur le front obligataire, la tension était encore plus significative avec des taux italiens sur dix ans se rapprochant des 6% (5,906%) et ceux de l'Espagne déjà au-delà des 6,22%, des niveaux considérés par les spécialistes comme intenable sur le moyen-long terme pour continuer à rembourser leur dette.
Sur le marché des changes l'euro, continuait aussi à chuter et évoluait sous la barre des 1,40 dollars, atteignant son plus bas niveau depuis 4 mois. Comme d'habitude en période de crise, le franc suisse était le grand gagnant, jouant à plein son rôle de valeur refuge. Mardi matin la monnaie helvétique s'échangeait à 1,163 franc pour un euro, battant le record établi la veille.
(L'essentiel Online/AFP)
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