UBS prévoit ainsi de couper 5 000 postes et d'économiser 1 milliard de francs suisses (864,1 millions d'euros), a précisé le quotidien Tages-Anzeiger citant des sources proches du dossier. Les raisons de ce tour de vis chez le numéro un bancaire suisse sont principalement les coûts du personnel qui ont augmenté de 11%, alors que le groupe a déjà supprimé 10 000 postes, poursuit le journal. Après la crise financière de 2008, où UBS a frôlé la faillite, l'établissement a dû relever de 30% en moyenne, et jusqu'à 50% dans la banque d'affaires, les salaires pour attirer les meilleurs banquiers, souligne le Tages-Anzeiger.
Credit Suisse prévoit pour sa part de supprimer environ 1 000 emplois. Au Luxembourg, UBS et Credit Suisse emploient respectivement 430 et 190 personnes.Credit Suisse prévoit pour sa part de supprimer environ 1 000 emplois et d'économiser 1,2 milliard de francs suisses (1,03 milliard d'euros), selon l'hebdomadaire économique Handelszeitung. Les deux banques ont refusé de commenter ces informations.
Résultats publiés les 26 et 28 juillet
Le responsable de la division gestion de fortune d'UBS, Jürg Zeltner, avait pourtant indiqué le 6 juillet que l'établissement devait maîtriser les coûts dans cette branche, considérée comme étant son cœur de métier, face à un environnement économique difficile. UBS et Credit Suisse doivent respectivement publier leurs résultats trimestriels les 26 et 28 juillet et pourraient alors dévoiler des coupures dans leurs effectifs et leurs dépenses. À la Bourse suisse, ces annonces n'ont pas particulièrement pesé sur les deux banques. UBS reculait de 0,50% à 14,05 francs suisses (12,11 euros) et Credit Suisse perdait 0,42% à 30,80 francs suisses (26,55 euros), sur un marché en perte de 0,45% à 10h04.
Plusieurs banques dans le monde ont déjà annoncé des suppressions d'emplois pour faire face à une situation globalement difficile sur les marchés. La banque britannique Lloyds Banking Group (LBG) a ainsi annoncé qu'elle allait supprimer 15 000 postes et quitter plus d'une quinzaine de pays d'ici à 2014. L'établissement américain Goldman Sachs a quant à lui averti les autorités qu'il pourrait licencier jusqu'à 230 employés pour des raisons «économiques», tandis que son homologue italien Banco Popolare prévoit des réductions d'effectifs de 1 120 personnes.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: