«La situation s'améliore, assure Luc Frieden, ministre des Finances. Cela s'explique aussi bien par une meilleure conjoncture économique qu'aux mesures de rigueur mises en place en 2010 par le gouvernement». Lors de la présentation de l'état des comptes de l'État, le ministre des Finances n'a pas caché sa satisfaction.
Toutes les dépenses n'ont pas augmenté Dans les chiffres présentés vendredi par Luc Frieden, seules les dépenses de l'État consacrées aux prestations sociales en nature ont vu leur montant diminuer. Allocations familiales, bourses pour étudiants ou boni pour enfants ont ainsi vu leur enveloppe globale baisser de 5 millions d'euros.Pourtant, les chiffres présentés vendredi font état d'une hausse de 8,3% des dépenses de l'administration centrale par rapport au premier semestre 2010, soit 470 millions supplémentaires. Ce qui porte à 1,6 milliard l'ensemble des dépenses sur un an. Mais dans le même temps, les recettes ont également connu une hausse. Une hausse de 13,8%, soit 751,7 millions d'euros de plus par rapport à la même période l'an passé. Soit des recettes sur un an de 6,2 milliards d'euros.
«Les objectifs restent les mêmes»
Autrement dit, le Grand-Duché a enregistré au cours du premier trimestre 2011, un solde positif de 77,9 millions d'euros essentiellement dû au secteur financier qui a fourni plus d'impôts, de TVA et de cotisations salariales grâce aux emplois créés dans le secteur.
De quoi donner le sourire au ministre, qui n'envisage cependant pas d'assouplir les mesures de crise adoptées en 2010. «Les objectifs restent les mêmes», confirme Luc Frieden. À savoir 0% de déficit public d'ici 2014 et dette du pays inférieure à 25% du PIB. «Et pour y parvenir, la discipline budgétaire reste nécessaire».
Jmh/L'essentiel Online avec Pa.T.
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