«L'essentiel»: Quel bilan tirez-vous de l'année parlementaire écoulée?
Laurent Mosar: Il n'y a pas eu de débat extraordinaire mais il ne peut pas y en avoir tous les ans! Avec 12 heures d'actualité tenues, 101 projets de loi et 8 interpellations évacuées... je trouve que les députés ont bien travaillé.
Des regrets?
Certains projets de loi mériteraient que l'on se donne plus de temps. J'ai l'impression que tant sur le plan européen que national nous prenons des décisions trop rapides. Ce n'est pas sain.
Avec quelles conséquences?
Nous avons par exemple supprimé l'infraction de mendicité par erreur qu'il faudra réintroduire pour permettre à la police de travailler.
D'autres considérations?
Le scepticisme du public pour la politique va grandissant. Pour nous rapprocher de lui, la mise en place de la pétition électronique avance. Et à partir de 4500 signatures pour une pétition nous avons aussi prévu qu'un débat soit lancé à la Chambre.
Quels seront les temps forts de l'année à venir?
La réforme des pensions sera essentielle pour garder les finances de l'État saines. Et j'ai bon espoir que le mariage homosexuel, ainsi que la question de l'autorité parentale seront votés bientôt.
Recueilli par Séverine Goffin
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