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Vendredi, 22 Juillet 2011 08:00

Crise politique belge Huit partis négocieront pour trouver un accord

Crise politique belge Huit partis négocieront pour trouver un accord

Jeudi, jour de la fête nationale belge, M. Di Rupo a eu une longue réunion de clarification avec les responsables de ces huit partis, quatre francophones (dont le PS) et quatre flamands. Le roi Albert II a demandé au leader du PS de poursuivre sa mission de «formateur», a indiqué le palais royal dans un communiqué. Les négociations ne démarreront cependant pas immédiatement.

Le roi a proposé au chef du PS une «trêve» jusqu'à la mi-août pour permettre aux responsables politiques belges de se reposer de leur «grande fatigue» après une crise de plus de 400 jours. Depuis les législatives du 13 juin 2010, le pays est dirigé par un gouvernement qui expédie les affaires courantes.

Appui du CD&V indispensable

Début juillet, les deux principaux partis flamands, la Nouvelle Alliance flamande (N-VA, indépendantiste) et les chrétiens- démocrates du CD&V, avaient rejeté une base de compromis proposée par M. Di Rupo. Sept autres partis des deux communautés linguistiques avaient en revanche donné leur accord pour ouvrir des négociations sur un programme de gouvernement et un transfert de compétences supplémentaires aux régions belges, comme le réclame la Flandre (60% de la population).

L'appui du CD&V était indispensable pour parvenir au quorum des deux tiers nécessaire à la Chambre pour une réforme constitutionnelle. Finalement, ce parti s'est dit mercredi prêt à négocier. Il a toutefois exigé que certaines mesures trop favorables à ses yeux aux francophones soient mises au placard.

Amendements possibles lors des négociations d'août

Le chef du PS a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que, comme l'avait demandé le CD&V, les tractations commenceraient par le dossier le plus épineux, celui de la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde dit BHV, sans toutefois promettre qu'il serait dissocié des autres dossiers. Le CD&V fait de la suppression des droits électoraux et judiciaires des francophones de la banlieue de Bruxelles, située en Flandre, un préalable.

En face, un responsable du parti libéral francophone, le MR, a déjà prévenu que lors des négociations à venir il se réservait de déposer des amendements, y compris sur l'élargissement de Bruxelles. Un casus belli pour les Flamands.

(L'essentiel Online/AFP)

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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