«Je crains fortement le gouvernement américain car je sais comment il procède», a déclaré Evo Morales au siège des Nations unies à New York, en marge d'une réunion sur l'eau. «Nous espérons que rien n'arrivera», a-t-il déclaré, affirmant qu'il avait des informations selon lesquelles il existait une tentative de l'impliquer dans une affaire de trafic de cocaïne.
Evo Morales craint d'être impliqué dans un complot créé par les États-Unis pour le faire tomber. (afp)«Il y a deux mois, nous avons eu vent d'une information venant des États-Unis selon laquelle l'avion présidentiel (bolivien) serait arrêté aux États-Unis et que des traces de cocaïne seraient découvertes», a expliqué Evo Morales, précisant qu'il avait réfléchi à deux fois avant de se rendre à New York.
Depuis des années, les relations entre les États-Unis et le président bolivien sont tendues. Les deux pays ont expulsé leur ambassadeur respectif en 2008 et la Bolivie a renvoyé tous les agents de l'administration américaine chargée de la lutte contre le trafic de drogue (DEA).
(L'essentiel Online/AFP)
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