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Jeudi, 25 Novembre 2010 09:39

Nouvelle-Zélande Le pays pleure ses 29 mineurs disparus

Le premier ministre néo-zélandais John Key veut une enquête exemplaire pour trouver les causes de la plus grande catastrophe minière du pays depuis près d'un siècle. Il a déclaré que son pays était en deuil.

«C'est une enquête qui remuera ciel et terre, afin que les familles sachent pourquoi leurs hommes ne rentreront pas à la maison», a déclaré John Key aux journalistes. Il s'est rendu à Greymouth, la bourgade la plus proche de la mine de charbon de Pike River, sur la côté ouest. «La nation est en deuil, à

leur côté», a-t- il ajouté.

Le premier ministre a rencontré les familles, qui selon lui éprouvent plus de résignation que de colère. «Il y avait beaucoup de chagrin dans la pièce, mais pas de colère. Ils savent qu'il s'agit d'une immense tragédie», a-t-il dit.

De 17 à 62 ans

Une forte concentration de gaz toxiques continue d'être détectée dans la mine. Selon le premier ministre, d'autres événements semblables par le passé ont montré qu'une telle opération pourrait prendre «plusieurs mois».

Les 29 mineurs présumés morts, âgés de 17 à 62 ans, sont 24 Néo- Zélandais, deux Australiens, deux Britanniques et un Sud-Africain. Après l'explosion de vendredi, deux mineurs légèrement blessés étaient parvenus à revenir à la surface.

John Key a par ailleurs félicité les équipes de secours, mises en cause ces derniers jours par des proches des disparus, qui leur reprochaient leur immobilité. «Ce n'était pas faute d'essayer, ou par manque de volonté ou de courage de la part de ceux qui étaient là pour porter secours. C'était juste la réalité de la situation», a déclaré le Premier ministre.

Opérations de secours impossibles

Pendant cinq jours, les prélèvements ont montré une très forte concentration de gaz toxiques et hautement inflammables dans la mine, empêchant les équipes de secours de descendre sous terre. Mercredi, une explosion aussi puissante que la première s'est finalement produite en début d'après-midi.

Le propriétaire de la mine, Pike River Coal, a indiqué qu'il allait pleinement coopérer et mener lui aussi une enquête sur la catastrophe. Celle-ci s'est produite seulement quelques mois après la mise en activité de la houillère.

L'essentiel Online avec AFP

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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