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Jeudi, 21 Octobre 2010 11:24

Mineurs bloqués au Chili «L'écrivain» mineur hésite à tout publier

"Je ne suis pas sûr de vouloir tout publier", a affirmé M. Segovia, 48 ans, à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. "Dans les premières minutes (après l'éboulement) personne n'a rien dit. Les jeunes parce qu'ils ne savaient pas ce qui les menaçait. Et nous, les plus vieux, parce qu'on ne voulait pas faire peur aux autres", a raconté M. Segovia. Au bout de deux jours, les mineurs se sont mis à explorer la mine pour trouver une sortie.

"Mais c'était en vain. On se retrouvait toujours face à un mur de roche", a-t-il

ajouté. Très rapidement, une hiérarchie s'est établie au fond de la mine, Mario Sepulveda, 40 ans, prenant la direction des choses, tandis que le chef d'équipe, Luiz Urzua, restait le plus souvent silencieux, selon M. Segovia. "Nous étions tous très contents qu'au moins une personne ait décidé de prendre l'initiative", a-t-il ajouté. Nombre d'entre nous "avons très mal vécu les choses", confesse-t-il.

"Il y avait toujours quelqu'un qui éclatait en sanglots. Moi aussi. Les jeunes ont mieux vécu cela que nous autres les vieux. Peut être parce que nous savions mieux qu'eux ce qui nous menaçait", a ajouté le mineur qui a commencé à tenir son journal au bout de quelques jours au fond de la mine. "J'étais sûr que j'allais mourir. Je voulais juste que cela se passe très simplement pendant que je dormais", a ajouté le mineur qui a oublié ce document au fond du trou lorsqu'il a été sauvé début octobre. C'est un autre mineur qui le lui a rapporté.

L'essentiel Online avec AFP

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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