Un front républicain avec la gauche n'est "pas la réponse à apporter au Front national", a dit Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, lors d'une allocution après le premier tour des cantonales. Car cela "laisserait penser" que la gauche et la droite "c'est la même chose", a justifié M. Copé. En revanche, "si l'un de nos candidats venaient à conclure une alliance avec le Front national", le parti majoritaire en tirerait "les conséquences", a-t-il averti.

"Nous assistons ce soir à une forte poussée du Front national", s'est félicitée sur TF1 la nouvelle présidente du Front national Marine Le Pen, évoquant les premières informations recueillies qui montrent selon elles un "recul assez lourd de l'UMP". Elle a demandé aux électeurs "d'amplifier en quelque sorte cette vague".

Le Front national «n'est pas républicain»

De son côté, la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry a évoqué sur France 2 une "sanction pour le gouvernement", tout en notant la forte abstention avec "un peu moins d'un Français sur deux qui a voté". Les Français "ont dit néanmoins clairement ce qu'ils voulaient" et c'est "une sanction pour le gouvernement", a-t-elle jugée.

Pour la patronne du PS, il n'y a qu'"un seul mot d'ordre, aucun canton" ne doit venir "à l'extrême droite". Le Front national "n'est pas républicain", a-t-elle insisté. Il "y a un moment où il faut savoir où l'on est", a-t-elle répondu au refus de l'UMP d'un front républicain.

(L'essentiel Online/AP)