Aujourd'hui, pour intégrer l'école nationale de police, il faut soit avoir poursuivi sa scolarité jusqu'en 3e classique ou en 11e technique pour être inspecteur ou jusqu'en 6e classique ou en 8e technique pour intégrer la carrière de brigadier. Le syndicat de la police, qui représente environ 96 % des effectifs, aimerait pour sa part relever le niveau de recrutement.

«Il est essentiel pour un policier d'avoir des connaissances de base solides. De plus, il se doit de parler au moins quatre langues. C'est pourquoi nous souhaitons rehausser le niveau de recrutement à la 1re pour les inspecteurs et à la 3e pour les brigadiers», explique le président du Syndicat national de la police grand-ducale (SNPGL), Albert Ressel.

Toutefois, les futurs brigadiers devraient toujours satisfaire au passage obligatoire du service volontaire à l'armée. «Nous n'oublions pas que nous appartenons toujours à l'armée et nous le revendiquons», poursuit Albert Ressel.

Le président du SNPGL devrait aussi profiter de cette assemblée générale pour évoquer le problème de la réforme de la fonction publique dans laquelle la spécificité des métiers de la police n'est pas prise en compte. «Nous en avons déjà parlé au ministre François Biltgen».

Patrick Théry