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Mercredi, 23 Mars 2011 17:35

Jean-Claude Juncker «La pénibilité du travail sera prise en compte»

Jean-Claude Juncker «La pénibilité du travail sera prise en compte»

Réforme des pensions, situation en Libye ou bien encore fonds de secours pour les pays européens ont été tout à tour abordé mercredi après-midi par Jean-Claude Juncker à la sortie du Conseil de gouvernement. Actualité luxembourgeoise oblige, le Premier ministre s'est tout d'abord penché sur la question de la réforme des pensions. Pour lui, la question de la pénibilité sera pris en compte dans le texte final présenté devant la chambre. «Je ne supporterai pas que quelqu'un qui se tue au travail, du moins physiquement, ne puisse pas faire valoir ses droits à la retraite avant les autres».

Deux jours après la proposition luxembourgeoise de réaliser des contrôles conjoints entre la France, l'Allemagne et le Grand-Duché au sein de la centrale de Cattenom, le Premier ministre a réitéré la position. Et de rajouter que «le Luxembourg ne peut pas non plus demander des garanties en matière de sécurité énergétique à ses voisins, tout en continuant à faire courir un risque à ces derniers.» Une allusion claire à l'annonce faite, la semaine dernière, de l'installation de deux nouveaux dépôts pétroliers sur le territoire grand-ducal. Une nouvelle implantation destinée à assurer l'indépendance pétrolière du pays pendant 90 jours, comme l'exige la loi. Actuellement, l'indépendance luxembourgeois n'est que de 15 jours et une partie des stocks est placée en Belgique.

Étude du fonds de secours européen à Bruxelles

Concernant l'actualité internationale, Jean-Claude Juncker a évoqué tour à tour la situation en Libye, réaffirmant la volonté du Luxembourg de voir «cette opération militaire sous le commandement de l'Otan» et «une opération militaire qui devra se contenter de respecter la résolution de l'ONU, à savoir une zone d'exclusion aérienne.» Autrement dit, le Luxembourg n'est aucunement favorable à une intervention militaire au sol. Pour de ce qui est de la situation politique au Portugal, Jean-Claude Juncker s'est dit prêt «à analyser la situation à tête reposée, même si de nouvelles élections dans le pays n'étaient pas du tout à exclure.»

En partance pour Bruxelles, le Premier ministre a évoqué le fonds de secours européen destiné à venir en aide aux pays membres en difficulté. Sur ce point, le président de l'Eurogroupe s'est dit déterminé à «aplanir les différences au niveau européen et à tout faire pour permettre à tous ces États de pouvoir continuer à emprunter avec des garanties de type AAA.»

Jmh/L'essentiel Online avec Pa.T.

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