«Liberté, équité, solidarité et sécurité». Quatre maître-mots qui ont guidé la réflexion des socialistes, dimanche, lors de leur congrès à Schifflange. La liberté d'agir et de critiquer le partenaire de coalition, le CSV, a ainsi été revendiquée par plusieurs intervenants dont Alex Bodry (président), Jean Asselborn (vice-Premier ministre) et Lucien Lux (chef de fraction parlementaire).

L'occasion justement pour Alex Bodry de revenir sur les divergences de vue des deux partis sur l'avortement. «Je demande au CSV de ne pas se réfugier derrière le programme de coalition, mais de se mettre un peu à la place d'une femme». Voilà pour l'équité.

Quant à la solidarité, elle passe pour les socialistes par le maintien du système de pensions et les propositions de réforme faites par le ministre de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo. «Le relèvement des cotisations et le déplafonnement ne sont pas compatibles avec le pacte intergénérationnel», a soutenu Lucien Lux, sous les hourras.

Jean Asselborn s'était réservé le volet international. «On ne peut plus vendre l'énergie nucléaire comme une source sûre et encore moins comme une énergie renouvelable», a-t-il martelé pour mieux appuyer une résolution sur l'abandon progressif du nucléaire en Europe.

Patrick Théry