«Il a progressé parce que son entraîneur est exigeant, qu'il lui a demandé un comportement différent, à l'entraînement et sur le terrain, explique le coach portugais. Et il a progressé parce qu'il s'est lui-même convaincu que c'était important pour lui.» «Comme tout attaquant, il va connaître une période où il ne marquera plus, ajoute Mourinho. Ce qui est important, c'est qu'il maintienne cette base de jeu.»

«Ce droit de manquer des occasions, il l'a gagné. Mais il n'a pas gagné le droit de perdre cette concentration (ni) le mouvement en profondeur qu'il ne faisait pas beaucoup auparavant», poursuit l'entraîneur du Real. Mourinho dit avoir apprécié que Benzema vienne le voir le 22 janvier lors d'une mise au vert pour lui parler: «J'aime encore plus quand le joueur prend l'initiative d'exposer ses doutes, ses dilemmes, comme Karim l'a fait ce soir là».

«Il y avait presque une obsession autour de lui: il fallait qu'il devienne un grand joueur, un joueur important du Real (...) Moi, je pensais: Je ne vais rien te donner. Si tu ne gagnes pas, tu te noies. Mais si tu gagnes, tu sortiras beaucoup plus fort de tout cela. Résultat, aujourd'hui, Karim n'est pas un grand garçon, c'est un homme», dissèque encore son entraîneur à Madrid.

(L'essentiel Online/AFP)