Le projet de l'Eurohub, sur l'ancien terrain de WSA, avait été annoncé fin 2007. Plus de trois ans après, force est de constater que peu de choses ont changé. Sur le papier, l'Eurohub avait pourtant de l'allure: un investissement entre 50 et 70 millions d'euros, une superficie de 22 ha, un aménageur reconnu (le français Sogaris) et une première grosse entreprise de transports (Transalliance) prête à s'installer.
Ivana Leiseder und Magdalena Oehen stellen auf Exitmusic.ch unbekannte Musikgrössen vor.(photo: 20 Minuten/Eva Wirth)Au final, seule Transalliance Europe a joint le geste à la parole en créant 250 emplois sur le site. «Nous sommes confrontés à des longueurs de procédure pour le permis de construire. C'est gênant car cela affaiblit le projet», dit Jean-Louis Foessel, président du directoire de Sogaris.
Du côté de la commune de Bettembourg, habilitée à délivrer lesdits permis de construire, le bourgmestre LSAP Roby Biwer est plus confiant: «Le PAP (projet d'aménagement particulier, nldr) n'a pas encore été définitivement adopté. Mais c'est une question de mois pour que les permis de construire soient accordés». Il serait temps. En février, Jeannot Krecké, ministre de l'Économie, avait plaidé pour la création d'une zone franche dédiée à la logistique au Findel. Une zone qui pourrait faire de l'ombre à l'Eurohub.
Joseph Tripodi
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