Comme le constate le Wall Street Journal, le pouvoir en Iran considère le projet comme un moyen de mettre fin à la lutte pour le contrôle d'internet, selon les observateurs de la politique iranienne. Ce futur Iranet national est présenté comme une mesure de réduction des coûts pour les consommateurs ainsi que comme un moyen de faire respecter les codes moraux islamiques.

Lorsqu'en février 2011 les manifestations populaires ont commencé à se propager à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord dans le phénomène baptisé «le printemps arabe», Reza Bagheri Asl, directeur de l'Institut de recherche du ministère iranien des Télécommunications, a déclaré à une agence de presse que bientôt 60 % des foyers du pays et des entreprises seraient connectés à ce nouveau réseau Internet. Dans deux ans, il s'étendrait à l'ensemble du pays.

L'Iran compte déjà parmi les pays les plus sophistiqués dans la censure en ligne.

(L'essentiel Online/FN)