La réélection de Platini pour un deuxième mandat de quatre ans à la tête de l'UEFA le 22 mars 2011 n'avait rien à voir avec les torrents de polémiques qui ont entouré celle de Blatter dans la semaine écoulée. Seul candidat à sa succession, l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France avait eu droit à un sacre triomphal au Grand Palais de Paris avec un vote par acclamation, debout, des membres des 53 fédérations européennes de football.
À son arrivée à la tête de l'UEFA le 26 janvier 2007, une partie du monde du football était sceptique: l'ancien joueur de la Juventus avait-il la carrure? Quatre ans plus tard, Platini n'est plus seulement un ancien footballeur de renom, c'est un dirigeant rassembleur, écouté, fin négociateur, qui a su mener ses réformes avec la même habilité qu'il tirait ses coups francs au-dessus des murs adverses sur les terrains autrefois. Son bilan fait rêver plus d'un dirigeant sportif.
«On se revoit dans trois ans»
Aujourd'hui, le principe d'un fair-play financier a été accepté à l'UEFA et c'est une vraie révolution qui s'est faite en douceur: un club ne pourra pas dépenser plus qu'il ne gagne sous peine, par exemple, d'exclusion de la Ligue des champions à partir de la saison 2014-15.
Le 22 mars, à l'issue de sa réélection, Platini a été bombardé par la même question: «serez-vous candidat à la présidence de la Fifa dans quatre ans?». Et de faire la même réponse à chaque fois: «On se revoit dans trois ans, et je vous dirai».
(L'essentiel Online/AFP)
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