«J'ai débuté par le tennis quand j'avais cinq ans mais j'ai dû arrêter à 19 ans. J'étais dans le cadre du Comité olympique et sportif luxembourgeois. Plus tard, à la fin de mes études, le tennis étant tourné vers le professionnalisme, j'ai commencé le squash. J'y ai trouvé une ambiance conviviale. J'ai été accueillie à bras ouvert. On m'a dit qu'on comptait sur moi pour l'équipe nationale. Je me suis sentie jeune», confie la n° 2 luxembourgeoise qui disputait ce vendredi les premiers tours de l'épreuve individuelle des JPEE. Médaillée de bronze, jeudi, avec l'équipe grand-ducale, elle ne veut pas manquer l'occasion que donnent ces Jeux de parler du squash.
L'atmosphère des JPEE au Liechtenstein Cérémonie d'ouverture des JPEE Découvrez également la liste des médaillés des Jeux des Petits États 2011 en cliquant ici.Intarissable, elle insiste sur les efforts qu'exigent ce sport. «C'est une discipline qui demande autant de travail que les autres sports de raquette comme le badminton et le tennis. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi le squash n'est pas encore olympique». Mère de famille et employée de Luxair à Munsbach, elle s'entraîne malgré tout cinq fois par semaine, pendant sa pause de midi à Sandweiler.
«Comme une drogue»
«Cela devient comme une drogue. C'est très intense et c'est un univers ou la bagarre s'arrête en sortant du terrain. Au Luxembourg le squash est, à l'image du rugby, très cosmopolite et on trouve notamment des gens de la Commission européenne, du Parlement ou de la Cour de justice qui viennent jouer après le travail». Avant d'ajouter: «C'est un sport très abordable, il suffit d'avoir une raquette et ensuite on peut avoir un terrain et des entraînements pas très chers, à Sandweiler, Pétange ou encore Ettelbruck».
Profitant du coup de projecteur qu'offrent les JPEE à la discipline, elle rappelle que programmé ou non pour les Jeux des Petits États, un tournoi spécifique de squash est organisé chaque année, depuis 1989, entre les même petites nations. «Malheureusement il n'y aura pas de squash au Luxembourg en 2013. Les organisateurs ont choisi le basket, qui a plus de licenciés. Mais c'est une raison de plus de parler de notre sport ici au Liechtenstein».
De notre envoyé spécial à Vaduz, Nicolas Martin
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