«Je pense que c'est problématique pour Nicolas Sarkozy, parce que, ce que Chirac a voulu dire, c'est: je ne voterai pas Sarkozy en 2012», a assuré l'ex-ministre socialiste sur Canal+. «D'ailleurs il suffit de lire son livre pour voir à quel point il est féroce», à l'égard de l'actuel président de la République.
Une blague Le ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, François Baroin, a qualifié mardi de «blague» la déclaration de Jacques Chirac. «C'était une blague, n'accordez pas plus d'importance», a déclaré sur RTL ce proche de l'ancien président de la République. «En plus, il s'exprime le lendemain et il donne la lecture qu'il faut avoir, non pas un acte politique, c'était tout sauf un acte politique, c'était une promenade avec le président du conseil général» de Corrèze, a-t-il ajouté, parlant «du compagnonnage du plateau de Millevaches». «Il ne veut pas gêner son successeur, il ne formule aucune observation, aucun commentaire sur l'action du gouvernement, il a tourné la page», a encore dit le ministre du Budget.«Il y a le côté facétieux de Chirac, qui est maintenant au soir de sa vie», a-t-elle nuancé. Mais «je pense qu'il y a peut-être aussi autre chose, Jacques Chirac a été réélu en 2002 grâce à la gauche, triomphalement, et il dit dans son livre qu'il regrette finalement de ne pas avoir tenu compte de ce soutien et d'avoir gouverné uniquement avec l'UMP», a-t-elle ajouté. «Je crois que c'est surtout à la droite et à Nicolas Sarkozy que ça s'adresse».
(L'essentiel Online/AFP)
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